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Togo : le bilan 2019 de la transhumance un peu reluisant

C’est ce que montre le tableau publié par le ministère de l’agriculture, de la production animale et halieutique à l’issue d’une rencontre nationale tenue les 16 et 17 décembre derniers à Blitta (260 Km de Lomé). Il en ressort que seuls huit incidents ont été constatés et 10. 370 têtes de  bovins ont pénétré le territoire togolais. Les taxes perçues sont estimées à 56. 548 000 F Cfa.   

 

 La rencontre placée sous le thème, « transhumance plus apaisée dans le contexte de la mise en œuvre du PND » a permis aux acteurs de définir de nouvelles stratégies pour une transhumance apaisée dans les prochaines années.

Le ministre de l’agriculture de la production animale et halieutique, Noel Koutéra Bataka, a lors de la cérémonie d’ouverture salué la mobilisation de toutes les délégations présentes à cette rencontre d’évaluation des activités de la transhumance et remercié tous les acteurs qui contribuent à la gestion de cette activité. Il a  relevé que c’est sur instruction du gouvernement et du chef de l’Etat qu’il a été dépêché pour échanger sur les solutions idoines à la problématique de la transhumance.

https://24heureinfo.com/2018/05/31/la-campagne-de-transhumance-sacheve-ce-jeudi-31-mai-au-togo/


 Dans cette démarche la prise de conscience générale dans la gestion de la transhumance est nécessaire. Il a invité ensuite tous les acteurs à cultiver la paix, la cohésion sociale pour le développement de notre pays.

https://24heureinfo.com/2018/10/28/la-commission-de-la-cedeao-reaffirme-son-engagement-a-renforcer-la-cooperation-avec-lua/

Après les travaux en commission autour des aspects liés aux entrées précoces, au pâturage nocturne, à la sédentarisation anarchique, au processus d’identification animale et à la délimitation des espaces pour la production animale ,  plusieurs  recommandations ont été formulées. Notamment renforcer le dispositif sécuritaire aux points d’entrée, sensibiliser les populations , impliquer les maires et les élus locaux dans la gestion prochaine de la transhumance, renforcer le contrôle physique aux frontières, mettre en place un mécanisme de collaboration transfrontalière, accélérer le  processus de balisage des couloirs,  responsabiliser les chefs peuls et les impliquer dans la gestion, dévaluer les espaces à accorder à chaque préfecture selon la taille des troupeaux…

La rédaction

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