
Restituant la quintessence de leurs travaux, ce mercredi 19 février 2025 en plénière des assises Nationales de la refondation, les participants de la sous-commission N°2 « refondation politique et institutionnelle » ont recommandé la dissolution des partis politiques existants et interdire l’utilisation des appellations de ceux-ci.
Évoquant la faiblesse du système politique et électoral, les participants de cette sous-commission recommandent l’élaboration d’une nouvelle charte des partis politiques prévoyant un multipartisme contrôlé et d’adopter une constitution adaptée aux valeurs socio culturelles et religieuses du Niger instaurant un régime de type présidentiel.
Les participants de cette sous-commission recommandent également l’adoption d’un code électoral consensuel et garantissant la transparence, l’équité et la sincérité des votes.
Ils ont également recommandé de limiter le nombre des députés à cent (100) tout en prenant compte le quota des femmes, et de fixer le nombre des départements ministériels à 20 au maximum.
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S’agissant de l’absence d’institutions fortes et pérennes, les participants recommandent l’institution d’un mécanisme pour la pérennité des institutions républicaines ainsi que la création d’un ministère de la refondation en vue de travailler pour un changement des mentalités.