
“Des informations sensibles ont été transmises aux terroristes dans le but d’intensifier les attaques contre les forces combattantes et les civils, et de déclencher une révolte contre les autorités”, a déclaré Sana.
Le ministre a révélé que ce “complot majeur” avait abouti à un plan d’attaque visant la présidence du Burkina Faso, le 16 avril, par un groupe de soldats recrutés par les “ennemis de la nation”.
Sana a souligné que les “cerveaux” du complot, dont Barry Abdramane, se trouvaient à l’extérieur du pays et opéraient depuis la Côte d’Ivoire.
“Le complot était activement mené depuis leur centre d’opérations à Abidjan, avec pour objectif de semer le chaos au Burkina Faso avant juin”, a-t-il ajouté.
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La semaine dernière, plusieurs officiers de l’armée ont été arrêtés et relevés de leurs fonctions, ce qui a alimenté les rumeurs d’une tentative de coup d’État militaire.
Le Burkina Faso est dirigé par des militaires depuis janvier 2022.
Les gouvernements militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont créé l’Alliance des États du Sahel (AES) en septembre 2023, par le biais d’un traité visant à renforcer les liens politiques, économiques et sécuritaires entre les trois pays d’Afrique de l’Ouest.