
Hamed Bakayoko, le premier ministre par intérim a été confirmé à ce poste ce jeudi par le président Alassane Ouattara. Il remplace feu Amadou Gon Coulibaly décédé le 8 juillet.
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Hamed Bakayoko, un ex-homme de médias
Du haut de son mètre quatre-vingt-neuf, l’ancien journaliste et homme d’affaires Hamed Bakayoko est devenu en une décennie un acteur politique incontournable : ministre d’État, ministre de l’Intérieur en 2011 puis de la Défense depuis 2017 et depuis deux ans maire d’Abobo, l’une des deux communes les plus peuplées d’Abidjan et de Côte d’Ivoire.
Mais il y a vingt ans en arrière, Hamed Bakayoko était un heureux dirigeant de médias, Le Patriote, Radio Nostalgie ou encore Nostalgie Afrique. C’est en 2011 qu’« Hambak », comme le surnomment les Ivoiriens, fait son entrée en politique. Il est nommé ministre des Nouvelles Technologies, de l’Information et de la Communication (NTIC) dans un contexte sécuritaire ultrasensible. Les accords de Linas-Marcoussis (du nom d’une petite agglomération de la région parisienne) venaient d’être signés en France sous l’égide de Jacques Chirac et Laurent Gbagbo et un gouvernement de réconciliation nationale devait être constitué. Alors que Hamed Bakayoko est membre du RDR, le Rassemblement des républicains, il entretient d’excellentes relations avec l’opposition et surtout Guillaume Soro, qui insiste pour qu’il entre au gouvernement. Il reste à son poste de mars 2003 à avril 2011.