![C’est l’affaire qui secoue la Guinée Equatoriale. Depuis plusieurs jours, des vidéos érotiques mettant en scène Baltasar Ebang Engonga, surnommé «Bello», circulent sur les réseaux sociaux en Guinée équatoriale, provoquant un tollé général.](https://24heureinfo.com/wp-content/uploads/2024/11/photo-output.jpeg)
Cette décision fait suite à la diffusion des vidéos compromettantes de Baltasar Ébang Engonga, surnommé « Bello », qui dirige l’Agence nationale d’investigation financière.
Après la diffusion en ligne de plusieurs vidéos compromettantes de Baltasar Ébang Engonga, également connu sous le nom de « Bello », directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (Anif) ; le gouvernement de la Guinée équatoriale a décidé ce jeudi 28 novembre 2024 d’installer des vidéosurveillances dans les administrations publiques. Dans ces vidéos, il apparaît en train de filmer ses ébats sexuels dans son bureau au ministère des Finances, dans les toilettes du tribunal et dans d’autres lieux.
Le Gouvernement justifie le déploiement de la vidéosurveillance par le besoin d’améliorer la sécurité nationale et de renforcer la protection des mineurs, une question de plus en plus préoccupante pour la population. Selon la Télévision d’État, le projet va se dérouler en plusieurs étapes. La première phase est prévue pour durer un an et demi. Elle concerne principalement les deux plus grandes villes du pays, Malabo, la capitale, et Bata, capitale économique.
Les sextapes de Baltasar Ébang Engonga
La fuite des vidéos de Baltasar Ébang Engonga a provoqué un véritable phénomène sur les réseaux sociaux, avec une avalanche de commentaires, de memes, de parodies, de chansons et même de concours de danse.
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Suite à ce scandale, l’homme d’affaires et haut fonctionnaire, proche du chef de l’État, a été révoqué de ses fonctions par décret présidentiel. Les vidéos, filmées à des moments non précisés, montrent Engonga dans des situations compromettantes avec plusieurs partenaires, dont des épouses de dignitaires locaux.
vec AFP