
Parmi les mesures phares, il est prévu de conférer au président du CNSP le titre de Président de la République et de l’investir officiellement dans cette fonction avec une prestation de serment, marquant un tournant décisif dans la gouvernance nationale.
Dans le cadre de cette transition, la dissolution des partis politiques existants est envisagée, accompagnée de l’adoption d’une nouvelle charte des partis politiques et d’une Constitution adaptée aux valeurs socio-culturelles et religieuses du Niger.
Pour renforcer la transparence électorale, un code électoral consensuel et un système de vote biométrique devraient être adoptés. Le projet de réforme inclut également une limitation du nombre de députés à 100 et un plafonnement des portefeuilles gouvernementaux à 20 maximum, tout en veillant au respect des quotas de représentation féminine.
Pour piloter cette transition, plusieurs organes stratégiques seraient créés, dont :
• Un Conseil d’Orientation Stratégique sous la direction du président du CNSP.
• Un Comité de Pilotage dirigé par le Premier ministre.
• Un Parlement de la Refondation pour légiférer sur les réformes.
• Une Chambre Constitutionnelle au sein de la Cour d’État.
• Un Observatoire des Médias pour veiller à l’éthique de l’information.
• Un Conseil des Sages, intégrant des chefs traditionnels et des leaders religieux pour garantir une approche inclusive et respectueuse des valeurs locales.