Le verdict est tombé samedi 9 août à N’Djamena, au quatrième jour du procès. L’ancien Premier ministre et opposant tchadien Succès Masra a été reconnu coupable de « diffusion de message à caractère haineux et xénophobe » et de « complicité de meurtre ».
La justice l’a condamné à 20 ans de prison ferme et à payer une amende d’1 milliard de francs CFA.
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Des accusations contestées par la défense
Pour ses avocats, ce jugement repose sur un « dossier vide ». Francis Kadjilembaye, coordonnateur de la défense, a dénoncé « une humiliation et une ignominie », accusant les autorités d’instrumentaliser la justice.
Selon lui, le procès s’est appuyé sur des supputations et l’absence de preuves tangibles. La défense promet de poursuivre le combat sur tous les fronts pour faire entendre la voix de leur client.
