La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) organise une réunion du Comité interministériel de coordination en matière de drogue (IMDCC) afin d’examiner l’engagement de renouvellement des États Membres à la suite d’une décennie de la déclaration politique sur la prévention de l’abus de drogues, trafic de drogue et criminalité organisée en Afrique de l’Ouest.
Annoncé pour le 12 avril 2019 à Abuja, au Nigéria, l’exercice sera précédé d’une réunion d’experts de trois jours composée de responsables de la CEDEAO, de représentants des partenaires de développement et des institutions concernées.
La réunion qui se tient en collaboration avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) et l’Union européenne (UE) s’inscrit dans le cadre d’un rapport récent qui a alerté sur la complexité croissante du problème de la drogue. exige de la recherche, des investissements et des innovations, étant donné que la plupart des instruments actuels de surveillance des problèmes de drogue aux niveaux national et international ne sont pas conçus pour saisir la nouvelle complexité du marché mondial de la drogue.
Le rapport souligne également que la pauvreté et le manque d’opportunités de progrès social et économique peuvent amener les jeunes à s’impliquer dans la chaîne d’approvisionnement de la drogue ainsi que dans la culture, la fabrication, la production et le trafic de drogue.
Le trafic illicite de drogue et autres crimes transnationaux organisés connexes constituent la plus grande menace pour la paix et la sécurité au Sahel et dans le reste de l’Afrique de l’Ouest.
Les réunions comprendront une validation des rapports de pays des missions de suivi dans le cadre du projet financé par l’UE, entre autres.
Les missions avaient pour objectif d’évaluer l’état de la mise en œuvre du Plan d’action contre les drogues de la CEDEAO et d’identifier les domaines dans lesquels le contrôle des drogues posait problème dans les États membres de la CEDEAO et en Mauritanie.
De leur côté, les experts sont censés valider les rapports de pays des missions de suivi avant toute forme de publication reposant sur celles-ci. Le rapport régional du Réseau ouest-africain d’épidémiologie sur l’usage de drogues (WENDU) doit également être validé.
Après l’adoption d’un texte d’engagement sur la lutte contre la toxicomanie et le crime organisé transnational, les documents approuvés seront ensuite soumis à l’autorité des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO pour adoption