
Porteur et metteur en scène de la réforme de contractualisation des hôpitaux publics qui produit cinq ans plus tard, des résultats, le ministre chargé de la santé, professeur Moustafa Mijiyawa a décidé d’exposer pour la génération présente et future, les raisons de la démarche.
Dans un livre sorti aux éditions L’Harmattan, le ministre souligne que la réforme a été initiée en réponse à la défaillance constatée dans la gestion des formations sanitaires publiques.
L’approche effective dans neuf centres publics de santé avec comme contractant, l’OIGH et deux autres avec des sœurs religieuses catholiques a « permis une augmentation des ressources financières propres, une augmentation des taux de fréquentation, de consultation et d’hospitalisation et du nombre d’actes, un contrôle des sources de déperdition pour des investissements en forte hausse, et une meilleure disponibilité des produits pharmaceutiques ».
Suivant les dates de lancement, la contractualisation a boosté l’offre de soins grâce à la réhabilitation des salles d’hospitalisation, de consultation et de gardes généralement sur fonds propres de même que l’acquisition de nouveaux équipements.
Il est noté la création de nouveaux services comme la néonatologie au CHR Dapaong ou l’unité de soins intensifs cardiologiques au CHU Kara.
Des stratégies internes ont permis de garantir l’assiduité du personnel soignant dans les services, la disponibilité des médicaments à la pharmacie et la prise en charge des indigents.
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Enfin, affirme le ministre, la réforme a eu notamment pour corollaire, le paiement régulier des salaires et la réduction progressive des dettes des formations sanitaires.
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Disponible dans les librairies, il livre est vendu à 19 euros.