
Le Togo ne reconnaîtra pas les droits des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) sur son territoire. La position a été réaffirmée mardi 29 juin 2021 par les représentants du gouvernement lors de la traditionnelle présentation de rapport périodique devant le Comité des droits de l’Homme des Nations Unies.
« Pour ce qui concerne les relations sexuelles entre adultes consentants du même sexe, le Togo n’envisage pas d’abroger les dispositions qui les criminalisent », a déclaré le ministre des droits de l’homme , Christian Trimua. Car cette orientation sexuelle n’est pas en adéquation avec les valeurs sociales togolaises ».
La législation togolaise punit les actes homosexuels de trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 100 000 à 500 000 francs CFA.
Seul le mariage entre un homme et une femme est légal dans le pays. Même à ce niveau, l’article 42 du nouveau Code des personnes et de la famille établie la monogamie comme la règle et la polygamie comme l’exception.
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De fait, le code des personnes et de la famille définit le mariage comme l’union d’un homme à une femme. Ensuite le Code pénal incrimine tous les actes contre-nature entre des gens de même sexe
Et pour le ministre Trimua, « ce que les uns et les autres font de leur vie sexuelle en catimini les engage ».