
L’ancien président par intérim entre le 25 février et le 4 mai 2005 et président de l’Assemblée nationale de 2005 à 2013, Abass Bonfoh a tiré sa révérence dans la nuit du 29 au 30 juin, a appris 24heureinfo.com. Âgé de 73 ans, il s’est retiré dans son village natal depuis son départ du perchoir.
Né à Kabou dans la préfecture de Bassar au nord Togo, El-Hadj Abass Bonfoh fut maître d’Education physique. Ancien directeur de la planification de l’éducation à Kara ( nord) et Kpalime (centre), M. Bonfoh a été député en 1999 et en 2002.
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La stature imposante, le cheveu légèrement gris, M. Bonfoh, de confession musulmane, est marié et père de cinq enfants.
Mariage forcé
En 2018, au lendemain de la proclamation des résultats des législatives, ce cadre influent du défunt RPT et UNIR, a rejeté le nombre de siège attribué au parti présidentiel pour la Circonscription de BASSAR « UNIR aurait gagné les 3 sièges », a-t-il twitté. Selon les résultats provisoires de la CENI, UNIR a gagné deux sièges et le NET un. Et c’est ce dernier que conteste vigoureusement ce fils du Bassar qui dénonce un « mariage forcé ».
« A Bassar nous avons les résultats bureaux de vote par bureau. Le NET (Nouvel Engagement Togolais, Opposition ndlr) ne peut pas avoir de siège. Ç’est peut être une erreur. UNIR devrait avoir les trois sièges. Bassar a voté pour le parti et non pour les individus. Que devons-nous prendre des résultats des élections législatives de Bassar? La CENI a donné un résultat différent de celui donné par la CELI BASSAR après le dépouillement. Je pense qu’il faudra revoir ces résultats au nom de la justice pour les électeurs et candidats », lit-on sur son compte.
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