Trois cent conducteurs de taxis motos venus des quatre coins du Togo sont réunis jeudi 18 août 2022 à Lomé pour l’assemblée constitutive de la Centrale des organisations syndicales des taxis motos et de tricycles (COSTT). Une occasion pour eux d’approfondir les réflexions sur leur contribution dans la lutte contre l’extrémisme violent dans le pays.
Pour ce congrès qui marquera un nouveau départ pour les différents syndicats du secteur formant la centrale, les délégués vont procéder à l’adoption de nouveaux textes, notamment les statuts, le règlement intérieur conformément aux nouveaux textes en vigueur. S’en suivra l’élection d’un nouveau bureau qui sera l’interlocuteur direct du gouvernement pour la formalisation du secteur des taxis motos.
L’Assemblée extraordinaire servira aussi de cadre de sensibilisation des conducteurs sur le terrorisme et l’extrémisme violent. « La lutte contre l’extrémisme violent est un sujet d’actualité qui concerne aussi les conducteurs de taxis motos. Le terrorisme est à nos portes et nous devons accompagner nos frères conducteurs de la région des savanes (plus exposés à la menace) dans leur travail quotidien afin d’honorer leur engagement pris chez les propriétaires des engins », a explique le président du comité d’organisation, François Komlanvi Agbo.
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Ouvrant les travaux du congrès, le directeur de la direction des transports routiers et ferroviaires (DTRF), intervenant au nom du ministre des transports, Dermane Tadjoudine a salué la tenue d’une tel congrès qui servira aussi de cadre aux questions sécuritaires marquées par l’extrémisme violent et le terrorisme.
« Le projet de rassembler tous les syndicats de taxis motos en un collectif qui est en train de se formaliser en un aspect important voir incontournable pour l’effectivité de l’organisation de l’activité de taxi motos tant attendu par le gouvernement », a-t-il déclaré, avant de préciser, que le bon fonctionnement de la COSTT soutient l’ambition du gouvernement de faire du Togo, un hub logistique d’excellence et un centre d’affaires de premier ordre dans la sous-région.
« Parce que la mise en place d’un hub nécessite un système de transport capable d’offrir des services de transport routiers de marchandises et de personnes, fiables, surs, durable et au meilleur prix ».
