
Le président Faure Gnassingbé devrait effectuer dans les jours à venir au Mali, une visite de travail au cours de laquelle le fumant dossier des 49 militaires ivoiriens arrêtés doit être discuté. Médiateur sur l’affaire, il continue d’œuvrer pour l’élargissement des éléments de la force armée ivoirienne.
Le Togo joue le rôle de médiateur entre la Côte d’Ivoire et le Mali, mais de premières négociations le 28 juillet à Lomé n’ont pas permis d’enregistrer de progrès. Selon une source proche des discussions, « les discussions pourtant avancées ont buté sur certains points, ce qui peut expliquer ce retour judiciaire en force dans le dossier ». « La justice va continuer son travail, mais les négociations vont continuer aussi », renseignent les sources.
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Détenus depuis plus d’un mois par les autorités maliennes après avoir interpellés à l’aéroport de Bamako, les 49 soldats ivoiriens accusés par le pouvoir d’être « des mercenaires » ont été inculpés pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État » et écroués dimanche 14 août 2022.
Les 49 soldats ivoiriens détenus depuis plus d’un mois à Bamako et accusés par les militaires au pouvoir au Mali d’être des « mercenaires », ce que nie Abidjan, ont été inculpés pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État » et écroués, souligne dimanche 14 août l’AFP de plusieurs sources judiciaires.
« Les 49 militaires ivoiriens ont été inculpés vendredi pour ‘tentative d’atteinte à la sûreté de l’État’ et mis sous mandat de dépôt », a déclaré à l’AFP une source judiciaire malienne proche du dossier. Un proche collaborateur du procureur a confirmé l’information.
Abidjan assure que ces soldats étaient en mission pour l’ONU, dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma) et exige leur libération.