
L’Office togolais des recettes (OTR) résolument engagé dans la lutte contre la contrebande sur le territoire national veut associer les transporteurs routiers nationaux et de la sous-région notamment, du Burkina Faso et du Niger. Mercredi 2 août 2023 s’est tenue une réunion d’information et de sensibilisation au siège de l’Union Nationale des Transporteurs Routiers du Togo (UNATROT) à Lomé.
Pour les Etats, la contrebande reste un défi majeur pour la mobilisation des recettes fiscales et douanières. La pratique qui s’entend à toute violation des dispositions légales ou réglementaires relatives à la détention et au transport des marchandises à l’intérieur du territoire douanier est au cœur d’une lutte qui se mène à tous les niveaux. Au Togo, l’Office togolais des recettes (régie commune des douanes et des impôts) entend muscler les actions, tout en associant la sensibilisation à la répression.
D’après le Lieutenant Kinmode Codjo, inspecteur de douanes, la contrebande engendre une perte des recettes fiscales. Elle crée une concurrence déloyale pour les entreprises légales et impacte négativement les opportunités d’emploi. Aussi, elle entraîne une augmentation des activités de criminalité organisée, la violence et la corruption puis la propagation de la drogue et des problèmes de santé associés. C’est à juste titre, que l’OTR veut amener les transporteurs à être son porte-parole dans cette lutte afin de sécuriser le transport des marchandises et autres produits du point de départ jusqu’à la destination.
« La contrebande est un fléau mondial et au niveau de l’OTR, nous avons pris à cœur d’activer le levier sensibilisation pour faire connaître à tout le monde l’impact négatif sur l’économie et le cadre juridique qui réprime la pratique », souligne l’officier des douanes.
Un message visiblement bien accueilli par les transporteurs participants qui par la voix du secrétaire général de l’UNATROT, Richard Kodjo Dansrou ont promis de jouer leur partition.
« Nous avons écouté avec attention les explications sur la contrebande et ce que le code douanier a prévu en la matière. Pour nous en tant que conducteurs et transporteurs, nous avons pris acte de ce qu’il a été dit et nous allons être du côté de l’OTR pour réduire ces comportements qui ne sont pas de nature à faire progresser l’économie nationale », a indiqué le SG de l’UNATROT.
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