Le Togo a commémoré jeudi 18 novembre 2021 à Kara (située à 420 km au nord de Lomé) la 31ème journée africaine de la statistique (JAS) placée au niveau mondial sous le thème : « Moderniser les systèmes statistiques nationaux pour soutenir le développement socioculturel en Afrique ». Une occasion pour l’Institut national de la statistique, des études économiques et démographiques (INSEED) d’honorer les meilleurs fournisseurs de données statistiques et d’exposer ses différentes productions.
C’est en mode hybride (présidentiel et virtuel) que la journée africaine de la statistique a été célébrée au Togo. A Kara, où l’apothéose a eu lieu autour du préfet de la Kozah, Col Bakali Hemou Badibawou connecté à Lomé où les officiels ont participé aux festivités, il a été question essentiellement d’expliquer le thème mondial ainsi que celui retenu au plan national accompagné des sous-thématiques.
Ainsi, le directeur général de l’INSEED, Kouassi Kouami est revenu sur le thème « Moderniser les systèmes statistiques nationaux pour soutenir le développement socioculturel en Afrique » et des experts sur « la contribution des arts, de la culture et du patrimoine à la croissance socio-économique du Togo » et « l’importance des TIC dans la qualité des données statistiques ».
A l’ouverture comme à la clôture des activités commémoratives, le ministre conseiller du président de la République, Pré Simféitchéou a insisté sur l’impérieuse nécessité de renforcer la production de statistiques sur les arts, la culture et le patrimoine pour le développement durable de l’Afrique.
« La contribution des statistiques ne doit pas se limiter à fournir des informations sur les dépenses du gouvernement en matière de culture »
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« L’exploration de meilleures méthodes pour recueillir des données afin de mieux mesurer l’impact de la culture doit faire l’objet d’une quête permanente pour soutenir le développement socioculturel du continent », a-t-il déclaré, avant d’ajouter que « la contribution des statistiques ne doit pas se limiter à fournir des informations sur les dépenses du gouvernement en matière de culture, les exportations et importations de biens culturels, ou autres, mais elle devrait également permettre de mesurer la contribution de la culture au développement pour montrer l’apport réel du secteur culturel à l’économie ».
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Après la région de la Kara cette année, la 32ème édition de JAS sera célébrée dans la région maritime.
