Mardi 22 avril 2025, l’Université de Lomé a remporté la 4ᵉ édition du concours national « Mon Idée Mon Entreprise (MIME 2025) », s’imposant face à cinq autres établissements d’enseignement supérieur togolais. Ce sacre lui ouvre les portes de la phase inter-régionale du concours, prévue au Maroc.
Les représentants de l’Université de Lomé ont brillamment rivalisé d’ingéniosité avec leurs homologues de l’Université de Kara, de l’IAEC, de l’ESAG-NDE, de l’ESIBA et de l’EAMAU. À l’issue d’une compétition intense, c’est l’étudiant Josué Smith Avikpo, du CERME, qui a décroché le premier prix.
Pendant plus de trois heures, les 16 finalistes issus des six établissements en lice ont présenté, devant un jury d’experts, leurs projets d’entreprise. Le défi à relever ? Concevoir une initiative innovante répondant au thème : « Répondre aux défis du développement durable par l’utilisation des outils de l’IA ». Un thème ambitieux qui a permis aux participants de démontrer leur créativité et leur engagement pour un avenir durable.
Un tremplin pour l’innovation et l’employabilité
Porté par l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), le concours MIME vise à révéler les talents entrepreneuriaux des étudiants et à encourager la création d’emplois innovants. Une démarche saluée par le professeur Gnon Baba, responsable du Bureau National de l’AUF :
« Nous sommes heureux d’accueillir chacun de vous. À travers le Centre d’employabilité francophone que nous avons mis en place, nous multiplions les initiatives comme ce concours pour initier les étudiants à l’employabilité, à l’insertion professionnelle et surtout à l’entrepreneuriat. »
Un message d’encouragement aux jeunes entrepreneurs
Le professeur Komlan Batawila, premier vice-président de l’Université de Lomé, a ouvert la cérémonie au nom du président de l’institution, en s’adressant directement aux candidats :
« Que votre projet soit à l’état d’idée ou en voie de concrétisation, l’essentiel est d’avoir le courage d’entreprendre, la volonté de faire bouger les lignes, et la capacité de transformer une intuition en impact. »
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Sur les 16 candidats sélectionnés pour la finale, 15 ont effectivement concouru, dont un à distance, en visioconférence. Chacun a eu la lourde tâche de convaincre le jury en démontrant la pertinence de son projet face aux enjeux actuels, en intégrant notamment les outils de l’intelligence artificielle.
C’est finalement Josué Smith Avikpo qui a conquis le jury et décroché la première place. Très ému, il a réagi après l’annonce des résultats :
« Je suis très heureux de cette victoire. Je remercie l’AUF, les membres du jury et tous les camarades qui ont participé à cette belle aventure. »
