
Jeudi 10 mars 2022 à Lomé, a été signé par le ministre chargé du dialogue social, Gilbert Bawara et son collègue des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Prof Dodzi Kokoroko, un mémorandum avec les acteurs de l’éducation représentés par huit fédérations et les représentants du confessionnel. L’accord satisfait les différentes doléances des enseignants et fixe un nouveau cap dans l’amélioration des conditions de vie et de travail de tous les acteurs.
Au rang des points d’accord, figure la question de la gratification exceptionnelle aux enseignants promise par le gouvernement. Au total, 5 milliards Francs CFA seront accordés à ceux-ci d’ici à 2025. Une autre clause du mémorandum définit clairement les investissements prévus dans le secteur de l’éducation en matière d’infrastructures et d’équipements.
« C’est toute une joie pour nous et nous l’apprécions bien, cette gratification, nous l’avons prise parce que c’est en temps exceptionnel et ce qui est très idéal, c’est qu’étant toujours sur le terrain de l’emploi, il y a toujours l’employeur et l’employé et le dialogue social qui ne va jamais s’arrêter. Il y a une grande partie qui sera affectée aux enseignants fonctionnaires, une partie également sera allouée aux enseignants volontaires qui sont dans les écoles et une dernière partie, aux enseignants confessionnels », a déclaré à la fin des travaux, le Coordonnateur de la Fédération des syndicats de l’éducation nationale (FESEN).
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« La signature de ce mémorandum d’entente après la relecture du protocole d’accord de 2018 nous montre que nous avons franchi une étape. Nous nous réjouissons et nous sommes ensemble pour avancer et faire toujours mieux, ceci pour le bien du pays », a indiqué de son côté, le Directeur national de l’enseignement confessionnel du Togo, Père Pierre-Chanel Affognon.
Le gouvernement par les voix de ses ministres, a salué l’esprit d’ouverture qui a caractérisé les discussions ayant conduit à la signature de ce mémorandum d’entente.
« Tous nous avons démontré, une fois de plus, que lorsque l’intérêt général et une cause commune l’exigent, nous pouvons faire preuve de dépassement et d’abnégation, et avoir une attitude et un esprit de responsabilité », a laissé entendre à cette occasion, le ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara.
Si la signature de ce mémorandum constitue une avancée significative dans le secteur de l’éducation au Togo, de nombreux défis restent encore à relever, reconnaissent les signataires.
« La seule signature du mémorandum d’entente ne peut pas, comme par une baguette magique, occulter les difficultés qui continuent à être relevées dans le système éducatif. Je voudrais rassurer que quelles que soient les difficultés et les préoccupations qui peuvent exister, le gouvernement continuera à agir avec le sens de discernement », a précisé le ministre Gilbert Bawara.
Il est également proposé dans ce mémorandum, la mise en place d’un fonds national de soutien à l’éducation. Pour le ministre de la Fonction publique, des discussions plus approfondies vont se mener sur le sujet afin d’examiner les conditions de sa mise en place.
Avec Afreepress