
Huit enseignants fondateurs du Syndicat des enseignants du Togo (SET), le dernier né de la famille syndicale au Togo interpellés par la Gendarmerie ont été relâchés dimanche sur demande du gouvernement. Essohanam BAHO arrêté à Kara (420 km au nord de Lomé) le 16 janvier et déféré en fin de semaine dernière à la prison civile de la ville a passé la nuit du dimanche à lundi 24-25 janvier 2021 en famille.
Réclamation phare d’une grève qui devrait démarrer ce lundi 25 janvier, ces élargissements devraient permettre le bon déroulement des activités scolaires. Le SET aurait demandé à ses membres de reprendre les cours en attendant de poursuivre les discussions sur les autres points de leur plateforme revendicative envoyée au ministre des enseignements primaire, secondaire, Dodzi Kokoroko.
Cette décision de libération va concourir à ramener le calme dans le secteur en ébullition depuis les descentes parfois musclées des éléments de la Gendarmerie nationale.
Les responsables et membres du SET ont été interpellés dans le cadre d’une enquête pour faux et usage de faux en écriture.
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