
Suite à la manifestation des élèves du Lycée de Gando ( au nord Togo) jeudi 31 mars dans la ville pour exclusion de leur seul enseignant de philosophie pour avoir suivi une grève illégale, le ministère des enseignements primaire, secondaire et technique a décidé de la fermeture provisoire de l’établissement.
Selon les vidéos partagées sur les réseaux sociaux, tôt ce main, les apprenants, pourtant en examen ont refusé de composer et ont commencé par déloger leurs camarades des autres écoles pour participer au mouvement.
Face aux risques que cela pourrait consister, le gouvernement a opté pour une pause temporaire des activités pédagogiques afin d’y trouver une rapide solution.
Mercredi 30 mars 2022, 137 enseignants ayant observé les grèves des 24 et 25 mars 2022 ont été exclus de la fonction enseignante par arrêté du ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social, Gilbert Bawara.
Le ministre a précisé que les enseignants sanctionnés « ont continué à faire montre d’une attitude de défiance envers l’autorité de l’Etat », malgré les mises à garde faite à propos du caractère illégal des grèves lancées par le Syndicat des enseignants du Togo (SET).
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« Ces mesures administratives sont sans préjudice des autres dispositions applicables en cas de préavis ou de grèves illicites, assure le ministre qui ajoute bien naturellement que le « gouvernement demeure disponible et ouvert au dialogue avec tous les acteurs légalement constitués ». « Nous réitérons la ferme volonté du gouvernement à poursuivre les efforts pour réformer et moderniser notre système éducatif », a souligné le ministre. Le gouvernement, a-t-il ajouté, « continuera sans relâche à agir pour répondre progressivement et durablement aux défis de ce secteur et aux préoccupations des acteurs dont les enseignants qui s’y dévouent admirablement ».
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