
137 enseignants ayant observé les grèves des 24 et 25 mars 2022 sont exclus de la fonction enseignante par arrêté du ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social, Gilbert Bawara.
Intervenant chez Savoirs news, le ministre a précisé que les enseignants sanctionnés « ont continué à faire montre d’une attitude de défiance envers l’autorité de l’Etat », malgré les mises à garde faite à propos du caractère illégal des grèves lancées par le Syndicat des enseignants du Togo (SET).
« Ces mesures administratives sont sans préjudice des autres dispositions applicables en cas de préavis ou de grèves illicites, assure le ministre qui ajoute bien naturellement que le « gouvernement demeure disponible et ouvert au dialogue avec tous les acteurs légalement constitués ». « Nous réitérons la ferme volonté du gouvernement à poursuivre les efforts pour réformer et moderniser notre système éducatif », a souligné le ministre. Le gouvernement, a-t-il ajouté, « continuera sans relâche à agir pour répondre progressivement et durablement aux défis de ce secteur et aux préoccupations des acteurs dont les enseignants qui s’y dévouent admirablement ».
Cette décision d’exclusion tombe au deuxième jour d’une grève de 72 heures lancées par le même syndicat depuis mardi 29 mars.
Selon le préavis envoyé au ministre de la fonction publique, Gilbert Bawara, le syndicat réclame notamment une prime mensuelle de logement de 50.000 FCFA au moins pour tout enseignant sans distinction, une allocation de mutation de 100.000 minimum pour les interrégionales et 60.000 pour les intra-régionales.
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