(24hinfo)-Le premier ministre, Komi Selom Klassou a présidé ce jeudi après-midi la quatrième conférence annuelle du réseau régional d’éducation et de recherche de l’Afrique de l’Ouest (WACREN).
Plus de 200 enseignants chercheurs, experts, techniciens de réseau venant d’Afrique, des Amériques, d’Europe et d’Asie y prennent part.
WACREN est une organisation régionale pour les réseaux d’éducation et de recherche (RER) en Afrique centrale et de l’ouest, qui a pour objectifs de mettre en place et de promouvoir l’utilisation de connexions internet entre les RER nationaux afin de former un réseau régional, d’interconnecter ce réseau à d’autres réseaux régionaux et continentaux et de fournir des services visant à favoriser la collaboration entre les instituts de recherche et d’éducation au niveau local, à travers le continent et à l’international.
Le Togo est un membre actif du réseau qui interconnecte les chercheurs togolais, africains et européens.
Une dizaine d’universités du pays sont déjà connectées.
En aout 2016, le Togo à travers le réseau d’éducation et de recherche (TogoRER) a signé un protocole d’accord avec Wacren dans le cadre du projet AfricaConnect2. Lequel a pour objectif de développer à travers tout le continent africain des réseaux internet à haute capacité connectés au réseau européen GEANT, permettant ainsi aux étudiants, universitaires et chercheurs africains de collaborer avec leurs homologues internationaux.
A l’ouverture des travaux, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Nicoue Broohm a affirmé que le choix du Wacren pour les pays a une portée stratégique indéniable.
« Il est le choix de nos gouvernements engagés à renforcer le capital humain, à promouvoir une éducation inclusive et compétitive au travers d’une politique de réduction de la fracture numérique « , déclare Professeur Broomh avant d’ajouter que l’idée du renforcement du capital humain s’inscrit dans l’orientation stratégique actuelle de la CEDEAO.
« Le Togo s’honore d’abriter cette 4e conférence du Wacren qui va révolutionner les recherches universitaires. Les réseaux de télécommunications de haut debit , dédiés à l’éducation et la recherche ne slnt pas un luxe, encore moins un effet de mode pour nos pays en marche vers l’émergence », a-t-il dit.
Ces réseaux constituent a-t-il souligné des infrastructures indispensables pour un enseignement supérieur de qualité, du moins dans ses dimensions structurantes de formation, de recherche et de gouvernance.
« La pertinence et l’avantage comparatif de l’interconnexion des réseaux nationaux et régionaux ne sont donc plus à démontrer’, a martelé prof Nicoue Broohm.
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