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Togo : Des activités génératrices de revenus pour renforcer la résilience des femmes de la zone littorale

(24hinfo)-Le projet « Renforcement par des activités génératrices de revenus, de la résilience des femmes et des jeunes de la zone littorale du Togo face au changement climatique » a été officiellement lancé jeudi à Lomé par l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le ministère de l’environnement et des ressources forestières(MERF). Il s’agit d’une réponse pour aider les communautés du littoral à définir de nouvelles stratégies de survie.

En effet, le Togo à l’instar des autres pays côtiers de la sous-région est confronté à de sérieux problèmes d’érosion côtière qui se traduisent par un fort recul du trait de côte à l’Est du port autonome de Lomé, avec de graves conséquences socio-économiques et environnementales. Ces conséquences se ressentent plus fortement sur les populations des villages côtiers, notamment les plus vulnérables que sont les femmes et les jeunes, dont les moyens d’existence dépendent fortement de l’extraction de sable, du gravier et des coquillages le long du littoral.

Face à ce phénomène d’érosion côtière, accéléré par le prélèvement de sable et de gravier marins le long du littoral et amplifié par le changement climatique, le gouvernement a interdit ce genre d’activités.

‘Toute interdiction doit trouver une alternative. Et donc dans le contexte de la réhabilitation de la route Lomé-Cotonou, il faut un projet qui prenne en compte cette question’, a indiqué lors du lancement, Oyétoundé Djiwa, le représentant de la FAO au Togo.

L’impact attendu de ce projet est l’accroissement de la résilience des populations du littoral et une meilleure gestion de l’écosystème côtier face au changement climatique.

 » Il permettra également de renforcer la capacité de huit coopératives de pêcheurs et vingt-cinq aquaculteurs; restaurer de trois hectares de mangrove dans la zone du littoral, réduire de 15 % des pertes post-capture de pêche puis aménager et exploiter vingt hectares de terres pour le maraîchage, précise le communiqué de presse de la FAO

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