Suite à la présentation par la police togolaise de cinq camerounais dont deux militaires des forces armées camerounaises impliqués dans un braquage à Lomé, le ministère de la défense du pays a décliné toute responsabilité dans les délits commis par ces derniers. Il précise que le chef du gang N’tanga Mogo Didier, est « un repris de justice, multirécidiviste », plusieurs fois condamné à des peines de prison ferme et toujours recherché par la « direction de la police judiciaire à Yaoundé qui a enregistré plusieurs plaintes de citoyens abusés par ce dernier ».
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Le 28 mai à Lomé, le Commandant de la Brigade de recherches et d’investigations de la DCPJ, Douti Yendoubé a présenté à la presse cinq malfrats camerounais dont deux militaires interpellés et arrêtés lors d’une tentative de braquage et d’assassinat d’un homme d’affaires togolais. Pour le ministère camerounais de la défense, les militaires camerounais à savoir le Sergent Oumarou Abou FADIL, déclaré déserteur depuis le 23 mars 2020 et EWOUNDJO ELLE Serges Hubert, précédemment en service à la marine nationale camerounaise étaient en « délicatesse notoire » avec le service. Des procédures réglementaires, disciplinaires et administratives prévues par les textes en vigueur dans les Forces de Défense ont toutes été enclenchées dans les délais prescrits.
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De fait, le ministère de la Défense « décline sa responsabilité pour les forfaits de ces hommes en rupture des liens organiques avec lui et complètement détachables du Service « . Au Togo, les malfrats sont déférés à la prison civile de Lomé suite à leur présentation au procureur de la république. Ils sont en attente de leur jugement pour tentative de braquage et assassinat.