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Togo : deux militaires de l’armée camerounaise arrêtés pour braquage à Lomé

Cinq malfrats de nationalité camerounaise, dont deux militaires des  forces armées camerounaises ont été arrêtés par la police togolaise pour détention d’armes à feu et tentative de braquage d’un homme d’affaires.  Ils seront présentés au procureur de la République pour répondre de leurs actes. 

Selon le Commandant de la Brigade de recherches et d’investigations de la DCPJ, Douti Yendoubé, le sieur N’Tanga Clément alias Tony (cerveau de la bande) a reçu « une avance de 36 millions de FCFA d’un commandant de l’Armée camerounaise en service à la présidence camerounaise pour livrer un véhicule de marque Mercedez G5 qu’il devait acheter au port de Cotonou. Tony contacte le nommé Omarou Abou Fadil, sergent de l’armée camerounaise pour que celui-ci lui trouve une arme pour sa sécurité durant le voyage. Ce sergent contacte à son tour, un soldat de l’armée, magasinier d’armes de la brigade générale de Yaoundé qui accepte de soustraire du magasin, un pistolet automatique contre la somme de 700.000 F Cfa la semaine ».

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« Deux semaines après, l’arme louée n’est pas rapportée et à la suite d’un contrôle de routine, le soldat qui ne pouvait pas justifier de l’absence du pistolet est mis aux arrêts. Son complice Omarou Abou Fadil, déserte alors l’armée avec son complice Ewondjo Elé Serge. Les deux militaires se lancent à la poursuite de Tony afin de récupérer l’arme. Ils le retrouvent au Bénin. Ce dernier réussit à les convaincre de venir au Togo pour commettre des braquages », poursuit le commandant.

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Les mis en cause justifiant avoir été bloqués à Lomé  par la fermeture des frontières lors de leur recherche, précisent aussi avoir trouvé comme seule issue de  braquer le propriétaire  de la voiture qu’ils recherchent en ville, afin de sauver leurs têtes auprès du commanditaire.

Lors des investigations, la  DCPJ  a suite à une descente au domicile des malfrats saisi  deux pistolets automatiques dont un avec son chargeur garni de 6 cartouches de calibre 9 mm. Pour la suite judiciaire, ils  seront présentés au procureur de la république pour répondre de leurs actes.

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