La Gendarmerie nationale a annoncé le 19 janvier 2022 le démantèlement d’un réseau de trafiquants d’organes humains à Lomé. Au nombre de sept togolais, ils seront présentés au procureur de la république pour répondre de leurs actes.
Selon la Gendarmerie nationale, l’ouverture des enquêtes faite suite à la disparition d’un bossu à Lomé, dans le quartier Attiegou, le 22 décembre 2021 a conduit à l’interpellation du nommé Ibrahim dont la perquisition de la chambre a permis de retrouver le corps sans vie de la victime, mutilé et enterré sous le lit. Sur ce corps, il manquait le dos, le cœur et le poumon gauche.
Reconnaissant être l’auteur de ce crime crapuleux, le mis en cause déclare avoir agi pour honorer la commande d’un charlatan qui avait besoin d’une bosse humaine pour un rituel.
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Les investigations ont donc conduit les enquêteurs de Lomé à Blitta et à Lama-Tessi, dans la région centrale où des perquisitions et interpellations ont été faites. Ce qui a permis d’appréhender 7 individus du réseau.
« Ces individus, adeptes de l’occultisme et constitués en bande organisée, se procurent des organes et tissus humains, soit en commettant des meurtres, soit en les achetant, ou encore en profanant des tombes », relève le communiqué. Elle précise que ces organes seront restitués à la famille pour inhumation.
Pour l’occasion, la Gendarmerie nationale remercie la population pour sa collaboration et l’appelle à dénoncer ce genre de pratiques afin que ces réseaux criminels soient démantelés.