La Police nationale a annoncé jeudi 13 janvier 2022 l’arrestation de deux individus (un ivoirien et un togolais), spécialisés dans la production de faux documents publics et billets de banque. Les plaintes enregistrées ont été à l’origine de l’ouverture des enquêtes.
C’est le 9 janvier 2022 que les nommés M.F.V, 48 ans de nationalité ivoirienne, sérigraphe, ayant déjà fait la prison pour production de faux documents , et D.A.E, 42 ans, togolais, peintre dessinateur ont été mis aux arrêts par la Police nationale. Les présumés trafiquants selon la Police reçoivent des commandes pour de fausses pièces administratives qu’ils produisent ensuite à l’aide du matériel spécifique dont ils disposent.
Les documents concernés sont les permis de conduire nationaux et internationaux, les cartes d’identité, cartes consulaires, et récemment les carnets de vaccination covid19…. Sans oublier la spécialité qui est la fabrication de faux billets de banque en franc CFA et en devises étrangères.
À l’issue des productions, il requiert les services du nommé D.A.E, dont la mission est de livrer les faux documents aux bénéficiaires et de collecter les montants dûs pour les prestations.
La perquisition de leurs domiciles a permis de saisir des ordinateurs portables et de bureau, des imprimantes, un appareil photo, et bien d’autres appareils.
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Ont également été saisis, un lot de fausses cartes nationales d’identité, de permis de conduire nationaux et internationaux, un lot d’imprimés vierges de carnets de vaccination covid19, des cachets des Centre Médico-sociaux d’Agoè et Adétikopé, de faux cachets, des faux billets de banque en F CFA et en devises étrangères.
Alors qu’ils seront présentés au procureur de la République, la Police nationale appelle au respect des procédures légales d’établissement de tout document administratif. « Toute personne recourant aux services de faussaires s’expose à la rigueur de la loi, car même si cette personne a dépensé des sommes pour les avoir, cela a été fait en toute illégalité. La Police Nationale a toujours les moyens de détecter le vrai du faux », prévient l’institution.
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