Le baromètre de l’industrie financière africaine a été présenté lundi 28 novembre à Lomé en marge des travaux de Africa financial industry summit (AFIS).
Le baromètre de l’industrie financière africaine, 2e du genre est une enquête panafricaine réalisée auprès des institutions financières du continent en collaboration avec AFIS. Ce rapport dresse l’état des lieux du secteur financier sur le continent eu égard à l’évolution des business models, du paysage réglementaire, des pressions inflationnistes, des risques émergents ainsi que des progrès en matière d’innovation numérique et de finance durable.
Selon le présentateur, Adama Aristide Ouattara, ce baromètre véhicule trois messages importants. Le premier message porte sur la confiance ou l’idée de la vigilance. « Les dirigeants des banques dorment mais gardent les yeux ouverts sur un certains nombres de sujets », a-t-il dit.
Le deuxième élément concerne « l’ambition ». Pour lui, les dirigeants des institutions financières, conscients d’un certain nombre de challenge, « rêvent mais avec les pieds sur terre ». Le dernier point porte sur l’engament à impacter sur le financement de l’économie.
Sur les trois prochaines années, poursuit-il, les acteurs financiers anticipent des perspectives économiques positives. Il a relevé que 65% des dirigeants considèrent que l’attractivité de l’industrie financière africaine est en pleine croissance. D’après lui, l’un des éléments le plus confiant à noter est la formidable zone de libre-échange, un élément qui atteste cette attractivité croissante de l’industrie financière.
Lire aussi-« La transformation de l’industrie financière passe par un partenariat public-privé renforcé »
Le baromètre a abordé d’autres thématiques comme la cryptomonnaie, l’industrie financière, la digitalisation, le risque de cybersécurité classé comme l’une des grandes préoccupations des institutions financières. Pour Ouattara, 63% des structures considèrent que la cryptomonnaie est une opportunité.
Une conférence de presse co-animée par la directrice AFIS, de Jeune Afrique média groupe, Ramatoulaye Goudiaby et Ouattara a permis d’éclairer les journalistes sur ce baromètre.
Avec ATOP