La riposte contre la pandémie de coronavirus engagée depuis mars 2020 coûte cher au budget de l’Etat. De la prise en charge gratuite des malades, à la réhabilitation des structures de santé pour le traitement et les lieux de quarantaine, en passant par le programme de solidarité Novissi, le gouvernement a consacré au 15 décembre, 107,5 milliards de FCFA.
En détails, souligne le ministre des finances, Sani Yaya, des dépenses liées aux mesures de riposte sanitaire évaluées à 22,8 milliards FCFA, aux mesures d’accompagnement au profit des populations (les transferts monétaires NOVISSI, la prise en charge par le Gouvernement des tranches sociales des factures d’eau et d’électricité, ainsi que diverses autres actions sociales) chiffrées à 32,4 milliards FCFA et les dépenses de relance économique qui s’établissent à 52.299.784.753 francs CFA. Les actions dans ce dernier lot se résument à l’allègement des actions en recouvrement, la suspension des contrôles fiscaux ou limités aux entreprises non citoyennes, la réduction de taux (10%) appliqué aux activités d’hôtellerie et de restauration, l’exonération des droits et taxes à l’importation sur le matériel médical.
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C’est face à cette facture élevée dans un climat de ressources limitées et de baisse de la mobilisation des recettes, que le gouvernement a décidé de prévenir en adoptant de mesures restrictives en cette période de fêtes de fin d’année, qui mobilise souvent du monde.
Parmi ces mesures, le couvre-feu qui s’achève le 3 janvier prochain instauré de 22 heures à 5 heures dans le Grand Lomé et de 23 heures à 5 heures sur l’ensemble du territoire à la veille des fêtes.
