L’Autorité nationale pour l’interdiction des armes chimiques au Togo (ANIAC-Togo) a présenté mercredi 30 décembre à Lomé, son rapport bilan des activités menées au cours de l’année 2020 devant la presse. Malgré l’engagement du président Hunlede Amah, la pandémie de coronavirus a eu raison du chronogramme annuel établi surtout au niveau des sensibilisations et les formations des acteurs.
Créée par décret présidentiel, l’ANIAC-Togo veut par des actions de sensibilisation et l’application des lois en cas de récidive des commanditaires promouvoir la paix, la stabilité et la sécurité internationale ,en contribuant ainsi au désarmement général, complet et au développement économique et mondial.
En 2020 finissante, les actions de l’autorité se résument à deux points : les sensibilisations des différents acteurs et les visites d’industries ou de sites. « L’ANIAC-Togo a poursuivi les séances de sensibilisation des actions impliqués dans la gestion des produits chimiques, la formation des différentes parties prenantes à la gestion de l’activité chimique », a déclaré le président Hunlede Amah aux journalistes. Pour le traitement et la neutralisation des produits et déchets chimiques toxiques, un site de 10 hectares dans la région des plateaux a été acquis.
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Toutefois, l’autorité a été confrontée à des difficultés liées à la complexité des différents usages des produits chimiques, de budget et à la coordination de la gestion. Les structures, elles sont confrontées à un manque d’infrastructures de stockage des produits chimiques, au problème du système d’évacuation des eaux de laboratoires, de destruction des déchets chimiques etc…
Mais rien ne semble touché l’élan amorcé. Pour la nouvelle année 2021, des actions sont en cours de programmation pour poursuivre la sensibilisation à la suite de laquelle, la loi sera appliquée pour amener les « récalcitrants » à se conformer. L’ANIAC prévoit aussi mettre en oeuvre la politique nationale du Togo sur la gestion des produits chimiques.
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