(24hinfo)-Ce n’est qu’une question de temps, l’approbation par le Conseil d’administration (CA) du Millénium Challenge Corporation (MCC) de l’investissement de 35 millions de dollars US, annoncés dans le cadre du programme ‘Seuil’.
Le CA avait dû retarder la procédure à cause de la situation politique dans le pays.
La déclaration du directeur général par intérim du Millenium Challenge Corporation (MCC), Jonathan Nash à Nana Akufo-Addo, président du Ghana et facilitateur ce week-end lors de son déplacement aux Etats-Unis devrait redonner du sourire aux autorités togolaises.
‘L’une des choses que nous recherchions était le lancement d’un dialogue. En raison de votre leadership et de ce que vous avez fait sur le terrain, nous sommes maintenant prêts à investir cet argent, dans les semaines à venir. En supposant que les choses continuent d’évoluer dans la bonne direction, j’espère que notre conseil l’approuvera et que nous pourrons commencer un investissement au Togo’, a déclaré le directeur à l’endroit du président Ghanéen.
L’approbation sera le premier investissement des USA au Togo au titre du Millenium Challenge Account, en attendant l’entrée du pays dans un programme plus conséquent, le Compact avec à la clé l’éventualité d’un décaissement de l’ordre de 400 millions de dollars US.
Lire aussi-Le Togo admis au compact du programme américain MCC
Les ressources engrangées devront permettre au pays d’améliorer l’accès des populations aux services de Technologies de l’Information et de la Communication.
Elles devront également favoriser la formalisation de l’accès à la terre en légitimant les droits fonciers coutumiers et en élargissant l’accès inclusif à la terre, entre autres.
En décembre 2017, le Conseil d’Administration de cette institution décidait: ‘ en ce qui concerne le Togo, le conseil est encouragé par la possibilité d’un dialogue inclusif comme moyen de résoudre l’impasse politique actuelle, et continuera à suivre les développements sur le terrain avant de prendre une décision sur le programme « Seuil » proposé’.
La rédaction
