La mutinerie survenue lundi 3 juin entre 3 et 4 heures à la prison civile de Tsévié (35 Km de Lomé) fait 12 blessés, 11 dans les rangs des prisonniers dont sept (7) évacués au CHR de Tsévié pour des soins appropriés et un blessé parmi les agents de sécurité de la prison et des dégâts matériels, indique un communiqué de la CNDH signé par la présidente, Nakpa Polo.
D’après l’institution, il « ressort que quelques jours plus tôt, l’administration pénitentiaire a eu des informations selon lesquelles plusieurs téléphones portables auraient été introduits au sein de la prison et aux mains de certains détenus. De plus, un visiteur a été interpellé avec du cannabis qu’il tentait de remettre à un détenu ».
Suite à ces faits, poursuit la note, « une fouille systématique a été programmée sur ce 03 juin. En vue de réaliser cette opération, l’administration de la prison a demandé du renfort auprès de la gendarmerie ». Et c’est lors des opérations de fouille que les agents de sécurité ont été confrontés à une violente résistance des détenus par des lancers d’ustensiles de cuisine et des jets de briques devant servir aux travaux d’assainissement de la prison. Ils ont réussi à défoncer les portes avec pour intention de s’évader.
« Face à cette situation, les agents en présence ont réussi à les contenir en faisant usage des tirs de sommation et de gaz lacrymogènes », souligne la présidente.
L’institution indique « déplorer « cet incident malheureux et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Elle précise suivre « de près la situation à la prison civile de Tsévié ».
