
Le gouvernement togolais poursuit son engagement en faveur de l’éducation avec la création de 30 nouveaux Collèges d’Enseignement Général (CEG) sur l’ensemble du territoire national. L’annonce a été officialisée par un arrêté ministériel signé en avril 2025 par le Ministère des Enseignements Primaire et Secondaire.
Cette mesure vise à améliorer l’accès à l’enseignement secondaire, en particulier dans les zones rurales et périurbaines, où les jeunes sont souvent confrontés à un manque d’infrastructures éducatives de proximité.
Une répartition équitable à travers les 7 régions éducatives
Selon les termes de l’arrêté, les nouveaux collèges seront répartis dans les sept Directions Régionales de l’Éducation (DRE), afin d’assurer une couverture géographique équilibrée :
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Grand Lomé : 4 CEG, dont Devimé et Senoukopé
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Région Maritime : 6 CEG, avec des implantations à Djassémé et Agové Centre
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Plateaux Est : 6 CEG, notamment à Dapaong Copé et Kpévé
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Plateaux Ouest : 4 CEG, dont Toklolo
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Région Centrale : 5 CEG, avec Bila parmi les nouvelles localités
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Région de la Kara : 3 CEG
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Région des Savanes : 2 CEG, incluant Omalo et Barkoissi
Objectif : réduire les inégalités et désengorger les établissements existants
Le ministère évoque des « nécessités de service » pour justifier l’implantation de ces établissements, soulignant la volonté de désengorger les collèges actuels et de réduire les inégalités d’accès à l’éducation, notamment dans les milieux défavorisés.
Cette initiative participe aussi à la lutte contre l’abandon scolaire, particulièrement en milieu rural où l’éloignement des structures éducatives reste un frein à la poursuite des études secondaires.
Entrée en fonction dès la rentrée 2025-2026
Les 30 nouveaux CEG devraient ouvrir leurs portes dès la rentrée scolaire 2025-2026, selon le ministère. Leur mise en œuvre est confiée aux directions techniques compétentes, notamment celles chargées de l’enseignement secondaire général et de la planification.
Cette décision s’inscrit dans la stratégie globale du gouvernement en faveur d’un système éducatif plus inclusif, capable de répondre aux besoins croissants d’une population scolaire en constante augmentation.
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