
Coronavirus oblige, les chrétiens catholiques ont célébré dimanche 22 novembre 2020 au Togo, la solennité du Christ Roi de l’Univers sans procession dans les villes. Les rassemblements de plus de quinze personnes sont interdits par le gouvernement dans le cadre de la riposte contre la pandémie.
La fête du Christ Roi a été créée en 1925 par le pape Pie XI dans le but d’affirmer la royauté du Christ.
Les fidèles célèbrent en ce jour celui qui n’exerce pas un pouvoir de domination mais qui révèle sa royauté en s’offrant lui-même cloué sur une croix.
Les textes liturgiques parlent tous de ce règne éternel et de ce qu’il suppose. Et cette année, c’est l’Évangile selon saint Matthieu (25, 31-46) qui évoque le Fils de l’homme qui siégera sur «son trône de gloire» et qui parle explicitement de «roi» qui «séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs», souligne vaticannews.
Un jugement considéré comme dernier, ce qui ne veut pas dire seulement final, mais plutôt décisif et considéré comme un critère de dernière instance.
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A ce titre, ce passage d’évangile exprime la parole dernière du Christ avant sa Passion, celle qui résume en quelque sorte son message et son comportement. Cette fresque n’a pas manqué d’inspirer les artistes chrétiens au long des siècles.
Le Fils de l’homme est présenté comme celui à qui été conféré la Royauté par Dieu et qui viendra « juger les vivants et les morts », comme nous disons dans le Credo.
Avec la fête du Christ Roi, s’achève l’année liturgique.