Selon le ministre de la Justice et de la Sécurité publique du Brésil, plus de 300 personnes ont été arrêtées après l’invasion du palais présidentiel, du Congrès et de la Cour suprême.
Lula a repris le travail dans ses bureaux de Brasilia, au lendemain de la prise d’assaut du bâtiment, ainsi que de celui du Congrès et de la Cour suprême, à Brasilia, par des centaines de partisans de son prédécesseur d’extrême droite, Jair Bolsonaro.
Le président brésilien, les chefs du Congrès et de la Cour suprême ont condamné, lundi 9 janvier, « les actes terroristes » de la veille. « Les Pouvoirs de la République, garants de la démocratie et de la Constitution de 1988, rejettent les actes terroristes, de vandalisme, criminels et putschistes qui se sont produits hier à Brasilia », dit la déclaration commune « en défense de la démocratie » et publiée sur le compte Twitter du chef de l’Etat.
A son retour à Brasilia tard dimanche soir, le président de gauche a inspecté les bâtiments saccagés et déclaré, sur Twitter, que « les putschistes [qui avaient] promu la destruction des propriétés publiques à Brasilia [étaient] en train d’être identifiés et seront punis ».
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Plus de 300 personnes arrêtées.
Après plusieurs heures de chaos, les forces de l’ordre ont repris le contrôle des bâtiments envahis et arrêté plus de 300 personnes. Lula, qui est rentré en urgence dans la capitale, l’a promis : « Nous allons tous les retrouver et ils seront tous punis de manière que personne n’ose avec un drapeau national sur le dos ou en portant le maillot de l’équipe brésilienne [de football] prétendre être patriote, être brésilien, et faire cela. Ceux qui ont financé ces manifestations vont payer pour ces actes irresponsables et antidémocratiques. »
Avec France Info