Après la mort de quatre Casques bleus lundi 17 octobre 2022 au Mali, le Représentant spécial du Secrétaire général pour ce pays a déploré une recrudescence des attaques des groupes terroristes, qui, malgré les progrès accomplis par la Mission des Nations Unies sur place, dépassent pour l’instant les moyens dévolus au maintien de la paix et pèsent lourdement sur la situation humanitaire.
António Guterres a rappelé que les attaques visant les Casques bleus peuvent constituer des crimes de guerre en vertu du droit international et a encouragé les autorités maliennes à ne ménager aucun effort pour identifier les auteurs de cette attaque afin qu’ils soient rapidement traduits en justice.
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Ces quatre soldats morts, et les deux autres blessés, s’ajoutent « aux nombreux Maliens, membres des Nations Unies et des services internationaux ainsi qu’aux innombrables civils qui ont payé le prix ultime dans notre effort collectif pour la paix », a déclaré le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Mali, El-Ghassim Wane, en s’adressant au Conseil de sécurité, lors d’une réunion à laquelle participait le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop.
Le Représentant spécial a aussi vu dans cet attentat « un rappel brutal du fait que la communauté internationale et les Maliens sont tous dans le même bateau ». « Nous ne pouvons gagner cette bataille qu’ensemble et l’ONU, malgré les limites inhérentes au maintien de la paix, offre le meilleur cadre pour parvenir à une paix durable au Mali et dans l’ensemble du Sahel », a-t-il dit.
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Avec Onu Info