En exil au Togo depuis septembre 2022, et logé dans une résidence à la Cité OUA à Lomé, l’ex-président de la transition burkinabè, Paul Henri Damiba n’entend pas s’éterniser au Togo. Il espère vite retrouver sa terre natale.
« Mon pays me manque évidemment, mais je suis également dans de bonnes conditions à Lomé et je suis tout autant pressé de retrouver le pays de mes parents et de mes grands-parents. Je pense que c’est une affaire de cœur. Le sang qui coule dans mes veines est burkinabè », a-t-il déclaré à RFI.
Pour l’homme qui a renversé du pouvoir, Roch Christian Kaboré, partir du Burkina-Faso était une décision personnelle et non une pression des autorités actuelles qui ont pris le contrôle du pays.
« La porte du pays ne m’est pas fermée. J’ai préféré ce recul-là également pour permettre aux nouvelles autorités de conduire selon leur vision pour la stabilité du pays », a précisé l’ancien chef d’État.
Se mettant dans la posture d’un observateur, l’homme exhorte les actuels dirigeants du pays des Hommes intègres à surtout œuvrer pour la réconciliation et la cohésion sociale. « Il s’agit d’un facteur indispensable pour assurer la stabilité de notre pays », a-t-il martelé.
Arrivée au pouvoir le 24 janvier 2022 par un coup d’État, il a été lui aussi renversé à son tour, après 8 mois d’exercice du pouvoir, par un autre putsch le 30 septembre 2022 conduit par le capitaine Ibrahim Traoré. Depuis lors, l’ancien chef d’État vit en exil au Togo.
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