L’avocat togolais Pascal Agboyibor dont les accusations d’agression sexuelle sont révélées fausses réclame à son ancien employeur une somme de 100 millions de dollars au titre des dédommagements.
Selon nos confrères d’Africa Business+ l’ont révélé il y a un an, l’avocat réclame, dans le cadre d’une plainte déposée contre Orrick, son ancien employeur plus de 100 millions dollars de dédommagements, pour atteinte à sa réputation et à son image, pour préjudice moral, et au titre du non-règlement de sa rémunération pour l’année 2018.
Le 11 mars aurait pu marquer un coup d’arrêt dans la carrière de Pascal Agboyibor. Numéro deux du cabinet américain Orrick (1 200 avocats), où il avait, en dix-sept ans, gravi tous les échelons, le Togolais était poussé vers la sortie à la surprise générale. Six mois plus tard, cette séparation, dont les raisons restent tues par chacune des parties, a pris au contraire l’allure d’un tremplin pour un nouveau départ.
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En mai, l’avocat, qui, en 2018, a rapporté plus de 20 millions de dollars d’honoraires à son ex-cabinet, a lancé son propre projet, Asafo & Co, entraînant dans l’aventure ses principaux collaborateurs (Bob Bastos, Sébastien Gaudu…) et surtout ses clients. Des dossiers africains dans lesquels Pascal Agboyibor, fils de l’avocat et ex-Premier ministre Yawovi Agboyibor, défend aussi bien les intérêts d’États comme le Mali ou la Guinée que de multinationales, du français EDF au turc Limak.
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Avec jeune Afrique