
L’Assemblée nationale du Togo a adopté mardi 23 janvier une loi qui modifie le code électoral, permettant de passer le nombre de députés de 91 à 113 à partir de la prochaine législature. Un progrès et une promesse tenue, affirment les partisans du président Faure Gnassingbé. Pour l’opposition, la majorité reconnait ainsi l’injustice du découpage électoral qui était en vigueur jusqu’ici.
L’Alliance nationale pour le changement (ANC) dénonce depuis plusieurs années l’injustice qui caractérise le découpage électoral. Jean-Pierre Fabre se félicite : en cherchant à le modifier, le gouvernement reconnaît enfin que ce découpage électoral est injuste. Mais selon lui, on ne règle pas le problème en augmentant le nombre de députés et l’opposant dénonce toujours un découpage déséquilibré : « Les députés doivent être répartis sur les régions et dans les préfectures de manière équitable, en tenant compte de la population dans les préfectures et dans les régions. L’ANC ne fait pas confiance au gouvernement seul pour régler la question du découpage », dit Jean-Pierre Fabre.
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Des élections législatives et régionales doivent se tenir avant la fin du premier trimestre de 2024. Mais aucun calendrier n’a encore été annoncé.
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Avec RFI