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Bawara : « Je le répète, il n’y aura pas un nouveau 19 août au Togo »

(24hinfo)-Pour le ministre Gilbert Bawara, point focal du gouvernement dans les discussions politiques, les élections auront lieu le 20 décembre, comme l’avait confirmé récemment la CENI et la campagne électorale démarre le mardi prochain, 4 décembre. Il s’exprimait samedi dans une émission sur la télé privée New world.

« Mardi, la campagne commence, et le scrutin aura lieu le 20 décembre. Je ne vois pas de raison de vous dire le contraire » a déclaré M. Bawara précisant qu’en « démocratie, il faut savoir respecter les droits et les libertés des uns et des autres notamment les droits et libertés des partis politiques de décider ou non de participer à des scrutins électoraux ».

“Si pour certains, le boycott aiderait à préserver toutes les chances pour les échéances futures que certains considèrent comme majeures, c’est leur droit. Mais tout le monde sait aussi quelle sera la conséquence de la non-participation aux législatives. En n’étant pas dans l’opposition parlementaire, on ne fait pas partie automatiquement de la CENI”, ajoute-t-il. .

Pour le porte-parole du gouvernement, malgré la reprise des manifestations dans le pays cette semaine par la coalition des 14, il n’y aura plus de scénario du 19 août au Togo.

« Je le répète, il n’y aura pas un nouveau 19 août au Togo », déclaré-t-il avant de se poser des questions :  » Qui doit céder? Les citoyens ou l’État ? Qu’est-ce qui doit prévaloir? La volonté de chacun de nous ou la loi? »

« Nous sommes en République, et en République, ce qui est important, c’est que la loi soit respectée. Et nous en tant que gouvernement, nous ferons respecter la loi. Nous ferons prévaloir l’autorité de l’État”, souligne M. Bawara qui relative “vous allez encore dire que je menace, non, ce n’est pas une menace“.

Parlant des réformes, le ministre confie que la feuille de route n’a jamais dit qu’il faut faire les réformes avant les élections législatives”, ajoutant que les chefs d’Etat de la CEDEAO, en invitant la classe politique togolaise à privilégier la voie référendaire, étaient conscients que les réformes (par voie référendaire) n’étaient pas faisables en même temps que les législatives.

“La désignation d’un expert constitutionnaliste n’a pas été prévue par la feuille de route de la CEDEAO, explique Gilbert Bawara. « C’est la Commission de la CEDEAO, qui exécute généralement les recommandations de la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement, qui a décidé, à titre d’appui technique et d’accompagnement du gouvernement et des acteurs politiques, de commettre un expert pour nous proposer un texte. […] Et même lorsqu’un État signe une convention, le gouvernement a la latitude d’apporter des amendements avant la ratification par les députés qui gardent eux aussi leur liberté d’amendement »

“Le 22 décembre, il y aura le Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO. La Conférence appréciera le comportement et l’attitude des uns et des autres, les actes et les mesures qui ont été engagés dans le sens du respect de la mise en œuvre de la feuille de route de la CEDEAO”, conclut le ministre Bawara.

Avec Courrier d’Afrique

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