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Corruption : Faure Gnassingbé prévoit la création d’un organe  pour la répression

A Atakpamé à 156 Km de Lomé, samedi 15 février pour son meeting de campagne, le président Faure Gnassingbé a décliné quelques actions de son prochain quinquennat. Il s’agit de l’intensification de la gouvernance concertée, la reddition des comptes et la lutte contre la corruption.

Sur ce dernier point, le candidat du parti présidentiel, UNIR  prévoit compléter les dispositifs de lutte et prévention  par la mise en place d’un organe chargé de la répression. «  Nos ressources acquises doivent être gérées et utilisées avec beaucoup de rigueur. Nous devons à tout prix éviter le gaspillage et le vol », a-t-il lancé.

Il ajoute : « Nous avons adopté la loi sur la déclaration des biens pour que ceux qui ont la responsabilité de gérer des ressources publiques, puissent, au moment d’entrer en fonction, déclarer leurs biens ».

Parallèlement à  l’amélioration de la gestion des  grands hôpitaux avec la contractualisation, et la rénovation des unités de soins périphériques, le candidat entend mettre l’accent sur la réhabilitation et l’équipement.

Lors du prochain  mandat, « toute la population togolaise bénéficiera de l’assurance-maladie. Désormais, toute femme enceinte au Togo sera prise en charge gratuitement », assure-t-il.

Lire aussi-Togo : Baléma Kossivi, conseiller spécial de Faure Gnassingbé est mort

Le classement 2020 de Transparency International a classé le Togo en matière de corruption parmi les mauvais élèves. Sur 180 pays touchés par cette étude, le Togo occupe la 130è place avec une moyenne de 29 sur 100. Le pays était classé 129è au classement de 2018.

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