La demande a été faite par l’opposition lundi lors du dialogue inter-togolais c’est-à-dire la suspension des préparatifs des élections locales, référendaires et législatives en attente des résultats du dialogue. A défaut d’une réponse précise, la partie gouvernementale, présente au dialogue a promis selon les termes de la médiation ‘considérer’ la demande.
En attendant à la prochaine réunion prévue pour le vendredi et au cours de laquelle, le gouvernement informera toutes les parties de sa position sur cette demande formulée par l’opposition, les sources concordantes nous renseignent que la tenue du dialogue politique entre les acteurs politiques n’hypothèque en rien les préparatifs des prochaines élections à savoir référendaire, locale et législative.
‘Il n’y a pas de raison ’, confie notre source de ‘suspendre’ le fonctionnement normal d’une institution d’Etat ou encore de mettre en parenthèse des activités ordinaires de l’Etat.
‘Les préparatifs des processus électoraux en cours se poursuivront, jusqu’à nouvel ordre’, ajoute la source dans un message dont copie nous a été envoyé.
En revanche, poursuit la source, le gouvernement serait disposé à prendre en compte les éventuelles conséquences du dialogue et de son issue.
‘En attendant, il suffirait à l’opposition parlementaire de désigner et d’envoyer à l’assemblée nationale leurs représentants’, conclue le message.
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Le dialogue ouvert ce lundi a abordé les mesures d’apaisement et de restauration de la confiance entre le pouvoir et l’opposition mais également le sujet sur le rétablissement de la Constitution de 1992. La délibération est attendue le vendredi 2 février en présence toujours de la facilitation.
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