
Le Togo a célébré ce dimanche le 65ᵉ anniversaire de son accession à la souveraineté internationale, lors d’une cérémonie grandiose à la place des fêtes de Lomé, en présence du chef de l’État, Faure Gnassingbé.
Aux côtés du président, de nombreuses personnalités ont assisté à l’événement : la Première ministre Victoire Tomégah-Dogbé, le président de l’Assemblée nationale Sévon-Tépé Kodjo Adédzé, le président du Sénat Barry Moussa Barqué, ainsi que des membres du gouvernement et du Parlement. Étaient également présents des diplomates, des représentants d’organisations internationales, des chefs traditionnels et religieux, sans oublier une foule de citoyens venus nombreux.
Un défilé militaire impressionnant
La cérémonie a débuté par une spectaculaire démonstration de saut en parachute. Dix parachutistes du Centre d’entraînement des troupes aéroportées (CETAP), dirigés par le chef de bataillon Edoh Ekoue, ont sauté d’une altitude de 2 500 mètres, marquant l’ouverture des festivités.
À l’issue de cette prestation, le président Faure Gnassingbé a donné le coup d’envoi du traditionnel défilé militaire, autorisant le colonel Kadanga N’Guwaki à ouvrir les parades.
En tête de cortège, l’escadron de cavalerie de la gendarmerie nationale, mené par le capitaine Assiom Etsè, a lancé les hostilités, suivi par la gendarmerie nationale conduite par le colonel Amana Kodjo, la gendarmerie mobile sous la direction du chef d’escadron Kérim Zidadou, ainsi que les unités spéciales de la gendarmerie.
La marine nationale, menée par le capitaine de corvette Woname Koku Doh, puis l’armée de l’air, commandée par le colonel Mamah Agnidoufey, ont défilé sous les applaudissements nourris du public.
La parade s’est poursuivie avec l’armée de terre et son chef d’état-major, le colonel Kilimou Mansama-Esso, suivie par le prestigieux régiment parachutiste commando dirigé par le colonel Abli Talaké, qui a défilé au pas lent, signe de force et d’assurance. Le régiment commando de la garde présidentielle, emmené par le chef de bataillon Yao Samarou, a ensuite pris le relais, avant l’entrée en scène des unités motorisées du 1er bataillon d’intervention rapide (1er BIR) et du régiment blindé de reconnaissance d’appui.
Les écoles militaires, dont l’École de formation des officiers des forces armées togolaises (EFOFAT) dirigée par le colonel Agba Napo, ainsi que l’École nationale des sous-officiers de Témedja, ont clôturé le volet militaire du défilé.
Les forces de sécurité à l’honneur
Le défilé paramilitaire a pris la suite, inauguré par la police nationale sous le commandement du commissaire divisionnaire Akatao Babarime. Les unités de la douane, du corps des Eaux et Forêts, de la surveillance pénitentiaire et de la réserve opérationnelle ont successivement paradé devant les tribunes officielles.
Place aux civils et à la culture
Le défilé civil a permis de mettre en lumière les différentes régions du pays. Les pelotons du Grand Lomé ont ouvert la marche, suivis par ceux des autres régions, ainsi que par des étudiants de l’École nationale d’administration (ENA), de l’Université de Lomé et de l’École supérieure des affaires.
La culture togolaise a également été mise à l’honneur avec des prestations folkloriques : les groupes djabontana de Korbongou et de Borgou (Savanes), kinatchung de Dankpen, tchebe d’Ogou (Plateaux) et gbenodou habobo de Vo ont enchanté l’assistance.
Les chorales Avenir de l’Université de Lomé, Saints Pierre et Paul, ainsi que celle de la Police nationale, ont rythmé la fin des célébrations avec des chants vibrants, apportant une touche festive à cette journée historique.
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