
Majorité présidentielle (Unir) et opposition ont entamé ce lundi à Lomé les discussions dans le cadre du dialogue politique annoncé depuis des mois. L’ouverture officielle a été marquée par le discours du président ghanéen, Nana Akufo-Adddo, facilitateur de la crise.
Ce dialogue ouvert ce jour 19 février devra permettre aux deux parties à savoir pouvoir et opposition d’aplanir les divergences pour aboutir à des réformes constitutionnelles consensuelles, source du conflit depuis 6 mois, jour pour jour.
A l’ouverture, le président Ghanéen a clairement signifié que son implication dans la crise togolaise vise à aider les togolais à régler eux-mêmes leur propre problème.
‘Je suis venu ici parce que je suis un ami, un frère mais sans aucune prescription ou baguette magique pour imposer ou prescrire une solution (…) Nous devons apprendre à régler nos problèmes nous-mêmes’ a déclaré Nana Akufo-Addo devant une assistance composée de responsables politiques, ambassadeurs, représentants d’institutions internationales, la société civile etc…
« La paix, la liberté et la stabilité du peuple togolais est quelque chose qui n’est tout simplement pas négociable. Je n’ai pas de parti pris, je suis venu ici pour soutenir un dialogue qui va faire que le peuple togolais et ses intérêts sont bien pris en compte’, ajoute-t-il.
Lire aussi- L’ouverture du dialogue en exergue dans la presse
Le dialogue ouvert ce jour s’étendra sur 10 jours au minimum autour des points préalablement définis par le comité préparatoire.
Germain