A l’issue d’un conclave tenu ce mercredi 22 avril à Lomé, les responsables des églises catholique, méthodiste et presbytérienne décident de jouer la facilitation entre le camp au pouvoir et l’opposition pour calmer le front sociopolitique. Ainsi, ils annoncent des démarches envers le président de la République, des membres de la dynamique Kpodzro et du parti politique ANC, pour trouver une issue à la crise poste-électorale au Togo.
« Ils pensent que la libération de M. Agbéyomé Kodjo féliciterait les démarches entreprises », indique un communiqué conjoint signé par les trois églises.
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Dans un communiqué publié en fin de soirée du mardi, la Conférence des évêques du Togo a condamné la « brutalité et la récurrence de la violence » dont, les éléments des forces de sécurité et de défense ont fait preuve au domicile d’Agbéyomé Kodjo, interpellé dans la matinée suite à son troisième refus de répondre à une invitation des enquêteurs du SCRIC de la gendarmerie nationale.
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Aussi, déplore-t-elle le refus d’autorisation des autorités togolaises à l’Archevêque de Lomé, monseigneur Nicodème Barrigah et à son prédécesseur émérite, monseigneur Denis Amuzu-Dzakpah pour porter « assistance à Monseigneur Philippe Fanoko Kpodzro, qui venait de lancer un poignant cri de détresse, notamment à leur adresse ».