
Soixante-trois. Tel est le nombre de policiers et gendarmes qui ont écopé des sanctions au premier semestre (de janvier à juin) 2022. Selon le ministre de la sécurité et de la protection civile, général Yark Damehane, ils avaient été coupables des faits comme l’indiscipline, l’inconscience personnelle, la négligence, l’abandon de poste, vol, racket, cupidité et indélicatesse.
Si certains ont fait juste l’objet d’un mois « d’arrêt de rigueur », d’autres ont en revanche été poursuivis et condamnés à des peines de prison.
L’information est rendue publique, vendredi 2 septembre 2022, par le ministre de la Sécurité et de la protection civile, Gal Yark Damehame, à l’occasion de la présentation du bilan sécuritaire du premier semestre de l’année.
Parlant de la sécurité routière, le ministre des Transports routiers, ferroviaires et aériens, Affoh Atcha-Dedji a fait état de 3.818 cas d’accidents dont 347 morts et 4 863 blessés enregistrés sur les six premiers mois de l’année 2022.
« Ceci donne une moyenne mensuelle de 636 accidents, 58 morts et 811 blessés. Au total, 5.163 catégories d’engins sont impliquées dans ces cas d’accidents dont 3 769 motos, soit 73 % de cas », souligne le ministre.
Parmi les causes se trouvent l’excès de vitesse, le dépassement défectueux, le refus de priorité, le défaut de maîtrise, le non-respect des feux tricolores et le stationnement sans signalisation, entre autres.
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Pour l’occasion les ministres Yark et Atcha-Dedji ont appelé la population à plus de vigilance au quotidien et à collaborer davantage avec les forces de l’ordre et de sécurité.