
A l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’année à Kara, la présidente de l’Assemblée nationale a salué la politique de « pacification » du chef de l’Etat sur le continent Africain. Le dirigeant togolais Faure Gnassingbé qui a réussi à faire lever les sanctions économiques contre le Mali est à l’œuvre dans l’affaire des 49 militaires ivoiriens arrêtés à Bamako et sur d’autres fronts.
« Je salue ici la densité de la politique de recherche et de maintien de la paix de Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé à travers le monde et particulièrement dans notre sous-région, a déclaré la présidente YawaTsègan. Sa philosophie et son pragmatisme ont permis ces derniers temps la libération des 3 femmes des 49 soldats ivoiriens détenus au Mali », a déclaré Yawa Tsègan, la présidente.
Parlant de l’agenda législatif qui compte déjà 28 projets , Yawa Tsègan souligne que « l’actualisation de la législation permettra de consolider le rôle de l’État en matière d’édiction des règles de droit, de garantie de l’ordre public, de justice, de politique de défense et de sécurité ainsi que de politique étrangère ». « Cette actualisation normative nous permettra également d’être plus explicites sur la protection de nos filles ou la reconnaissance du droit des femmes », a-t-elle affirmé avant de souhaiter une étroite et harmonieuse collaboration entre le gouvernement et l’Assemblée nationale pour atteindre les objectifs assignés.
Ainsi, la session ouverte pour quatre mois permettra aussi d’étudier et d’adopter le budget exercice 2023.
De fait, la présidente a appelé les députés à « une délibération collective constructive, à une confrontation d’idées sur fond d’intelligence du débat, à des solutions certaines ou perfectibles », qui permettront de bâtir le Togo d’aujourd’hui et de demain.
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