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Togo : Agbéyomé Kodjo ne « répondra pas » à l’ultime convocation des enquêteurs du SCRIC (Conseil d’avocats)

Agbéyomé Kodjo, autoproclamé président élu de la présidentielle du 22 février 2020, ne « répondra pas » demain mardi 21 avril à l’ultime et troisième convocation des enquêteurs du service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC) de la gendarmerie nationale. Pour ses avocats face à la presse lundi 20 avril, le député déchu de son immunité parlementaire est toujours souffrant et n’arrive pas à se déplacer.

« L’état de santé et le réveil récent d’une pathologie locorégionale ancienne de monsieur Kodjo Agbéyomé entravent douloureusement depuis quelques temps, toute mobilité spontanée de sa part », expliquent Me Atsoo Kokou Totékpo-Mawu et Agbodan Kokouvi Gamadiko.

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Suspension de la procédure pénale

Face à la presse, les avocats ont  demandé la suspension par le procureur de la république des poursuites pénales contre Kodjo pour donner suite à son assignation en première instance de l’Assemblée nationale sur la levée de son immunité parlementaire. Le député conteste la procédure. « La suspension provisoire de toute enquête judiciaire entamée  sur la base d’une décision contestée et attaquée devant une juridiction indépendante compétente pour rendre une décision à l’issue d’un procès équitable s’impose », lit-on dans la déclaration liminaire.

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Pour le Conseil de l’opposant, le procureur de la République qui est au même titre que Agbéyomé Kodjo, partie dans la procédure pénale, ne « pouvait ignorer l’existence du recours initié devant le juge civile dont la décision s’imposera inévitablement à toutes les parties ». Dans le sens inverse, soutiennent-ils, le procureur « s’apprête à sacrifier » leur client sur l’autel de l’injustice et tout  être humain épris de justice, de paix ne saurait admettre la parodie de justice en vie ».

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Poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’Etat, diffusion de fausse informations, Kodjo risque dans ce dossier au moins 35 ans de prison.

 

 

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