Les députés togolais ont tenu jeudi 30 septembre 2021 à Lomé, le débat d’orientation budgétaire au cours duquel, ils ont examiné le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP 2022-2024). Cet exercice, dirigé par la présidente de l’institution, Yawa Djgbodi Tségan, en présence du ministre conseiller du président de la République Pré Simféïtchéou, représentant son collègue de l’Economie et des Finances, est une prescription de la loi organique relative aux lois de finances.
Il marque une étape essentielle de la procédure budgétaire, d’autant qu’il symbole le dialogue fécond entre le gouvernement et le parlement sur le choix des politiques publiques. Aussi, il indique l’attachement du gouvernement à la transparence et à la concertation autour des orientations budgétaires, ainsi que sa volonté d’imprimer un caractère participatif à même d’assurer une bonne adhésion des citoyens aux politiques mises en œuvre.
.Dans ses explications, précédant les débats, le ministre Pré Simféïtchéou a indiqué que le DPBEP 2022-2024 est élaboré dans un contexte de reprise des activités économiques au plan mondial après la récession de 2020 due aux effets néfastes de la pandémie à coronavirus (COVID-19), de suspension du Pacte de convergence de l’UEMOA et de poursuite des négociations avec le Fonds Monétaire International (FMI), en vue de la signature d’un nouveau programme triennal appuyé par la Facilité Elargie de Crédits (FEC).
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La présidente de l’Assemblée nationale, Mme Yawa Djigbodi Tségan, a remercié le gouvernement, pour la tenue de ce débat d’orientation en amont au processus budgétaire de l’année 2022. Elle a félicité ses collègues de la qualité des discussions qui ont eu lieu.
« La disponibilité du Gouvernement à approfondir le dialogue avec l’Assemblée nationale s’est arrimée avec l’intérêt des députés à veiller au bien-être de nos populations. Je suis encore plus heureuse de savoir que les données du Document de Programmation Budgétaire et Economiques Pluriannuelle affichent des perspectives économiques et financières rassurantes, malgré la persistante de la crise sanitaire due à la COVID-19. Plusieurs réformes structurelles de haute portée économique, mais surtout sociale ont été mises en œuvre avec des résultats tangibles et incontestables », a souligné Mme Tségan, en précisant que l’Assemblée nationale n’aurait de cesse d’attirer l’attention du Gouvernement sur les faiblesses inhérentes au processus d’exécution budgétaire qui peuvent parfois retarder l’atteinte de certains résultats.
A ce titre, dit-elle, il est nécessaire de poursuivre le renforcement des capacités au profit des administrations publiques, pour une meilleure absorption des investissements, afin de soutenir la réalisation des niveaux de création de richesses prévus.
