Abass Bonfoh a reçu mardi 6 juillet à Lomé, le dernier hommage de l’Assemblée nationale dont il a été président de 2005 à 2013. Yawa Tsègan, présidente actuelle de l’institution a dans l’éloge funèbre prononcé, salué la mémoire de son prédécesseur au perchoir qu’elle a qualifié d’ « Orateur au style coloré et aux phrases chatoyantes ».
« La vie d’Abass Bonfo était d’une douce clarté matinale, d’une simplicité homérique et d’une certaine mesure. Ses dons et ses qualités, sa bonté rieuse et sa gaîté brave demeurent les hautes vertus qui lui ont tracé le chemin de la réussite », a indiqué la présidente Tsègan qui retient du disparu sa conviction, loyauté et discipline. Lesquelles valeurs lui ont permis de connaître un parcours politique exemplaire.
En plus de son dévouement et abnégation, son action à la tête de l’Assemblée nationale « a grandement contribué à l’enracinement de la démocratie et au processus d’apaisement de la vie sociopolitique », a ajouté la présidente Tsègan en présence du président de la République, Faure Gnassingbé et de la première ministre, Victoire Tomégah-Dogbé.
Né à Kabou dans la préfecture de Bassar au nord Togo, El-Hadj Abass Bonfoh fut maître d’Education physique. Ancien directeur de la planification de l’éducation à Kara ( nord) et Kpalime (centre), M. Bonfoh a été député en 1999 et en 2002.
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La stature imposante, le cheveu légèrement gris, M. Bonfoh, de confession musulmane, est marié et père de cinq enfants.