Santé

Togo : des acteurs formés à la surveillance des maladies épidémiques

Des acteurs de la santé de cinq préfectures partageant la frontière avec les pays voisins notamment Agomé-Glozou dans le Basmono, N’Konta dans Wawa, Tindjassi dans Mô, Natchamba dans Bassar et Pognon dans Kpendjal Ouest prennent part du 25 au 28 octobre à Atakpamé à un atelier de formation sur la surveillance des maladies à potentiel épidémique (MPE) dont la COVID-19.

Cette formation est une initiative du ministère de la Santé et de l’hygiène publique par l’intermédiaire de la Division de la Surveillance. Elle bénéficie de l’appui technique et financier de l’OMS et du fonds Américain, conformément aux exigences du Règlement sanitaire international (RSI 2005) pour limiter la propagation des maladies épidémiques. L’objectif de cet atelier, après celui de Kpalimé en juin, est de former les acteurs de la
santé de ces points d’entrée terrestres sur la surveillance des Maladies à potentiel épidémique (MPE) dont la COVID-19.

Durant quatre jours d’activités, les participants et formateurs auront l’opportunité d’échanger sur les
thématiques en rapport avec la surveillance et le contrôle des maladies à potentiel épidémique y compris l’évaluation de risque primaire et secondaire aux points d’entrée. Ils vont suivre des présentations sur des
modules, entre autres, les principales MPE, les différents outils de gestion des données aux points d’entrée dont la tablette d’enregistrement des cas y compris l’outil « Kobocollect » et les procédures de  détection, de notification et de référence des cas du point d’entrée aux districts sanitaires.

Ils vont également suivre des communications sur le contrôle sanitaire aux frontières, l’évaluation de risque, les mesures de prévention et de contrôle de l’infection et les différentes étapes de port et d’enlèvement de l’équipement de protection individuelle (EPI). Le secrétaire général du ministère en charge de la Santé, Dr Marin Kokou Wotobe a indiqué que cette formation revêt une importance capitale dans un contexte marqué encore par la pandémie de la COVID-19, les épidémies récurrentes de rougeole, de fièvre jaune et de fièvre Lassa ainsi que l’avènement de la variole du singe (monkey pox) et de la réouverture des frontières terrestres. « Je garde l’espoir que vous saurez utiliser les acquis de cette formation pour mettre en œuvre les activités de lutte contre la maladie au niveau des frontières », a-t-il souligné

Lire aussi-Togo, 1er pays au monde à éliminer quatre maladies tropicales négligées

Le représentant de l’OMS, Dr. Ruhana Mirindi, chargé des urgences a indiqué que le présent atelier de formation s’inscrit dans la dynamique d’extension des interventions de préparation et de riposte aux situations d’urgences lancées au mois de juin à Kpalimé. Il a souligné que les cinq nouveaux points d’entrée d’Agomè glouzou, N’konta, Tindjassi, Natchamba, et Pognon viennent s’ajouter à ce processus.

Il a rassuré que l’OMS ne ménagera aucun effort dans la mobilisation des ressources pour que ces points d’entrée soient équipés de matériels de travail adéquat pour la détection, l’isolement et le référencement des cas suspects de maladies à potentiel épidémique.

LAISSER UN AVIS

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Bouton retour en haut de la page